juillet 10, 2025

Taxi-be et train

Samedi, Sylvain a proposé de retourner se balader le long du train. Comme le tronçon le plus proche est officiellement fermé, il a proposé de prendre un taxi-be pour tester un tronçon plus éloigné. Nicolas et Sylvain ont pris un taxi-be pour aller au delà du (futur) chemin de fer urbain et nous avions convenu de nous retrouver au terminus du train urbain.

Avec Diane, nous sommes donc parties 45 minutes après. Nous avons pris un 192, premier taxi-be pour moi depuis notre retour à Tana. En effet, avec l’opération à la jambe, j’ai préféré attendre un peu, car le risque de se tordre un patte en montant ou en descendant est bien réel. L’idée étant de prendre le taxi-be jusqu’au terminus, ça me paraissait suffisamment sûr.

Peu avant l’arrivée, le taxi-be a tourné à droite dans une petite rue pavée. J’ai pensé qu’il prenait un raccourci, peut-être pour éviter un embouteillage. Mais après 10 minutes, on est arrivé à un terminus, mais pas celui que je pensais. Le chauffeur m’a expliqué qu’en effet, il y avait 2 terminus, il fallait regarder le panneau à l’avant, il était désolé pour moi, j’aurais dû lui dire plus tôt… Je savais que le 192 avait 3 variantes dans l’autre sens, mais comme nous le prenons rarement dans ce sens, je ne savais pas. Le chauffeur nous a gentiment ramené gratuitement au croisement et nous avons pu prendre un autre 192 qui allait au bon endroit.

Mais 2 arrêts plus loin, il nous a fait descendre. À l’approche du terminus, nous n’étions plus que 5-6 dans le taxi-be, et un autre taxi-be était dans le même cas, donc nous avons dû changer de bus. Moi qui voulais éviter les nombreuses montées et descentes de taxi-be, j’ai été gâtée. Nous sommes finalement arrivées au terminus, Nicolas et Sylvain nous attendaient depuis 20 minutes.

La gare terminus du train urbain a bien avancé, mais elle n’est clairement pas terminée. Pareil pour les rails. Nous avons marché à l’extérieur des barrières, sur un chemin qui longe les voies. En arrivant à l’aiguillage, nous avons entendu un drôle de bruit, c’était un train. Pas un train voyageur, mais un train de chantier, qui amenait des traverses et du ballast. Donc pas de doutes, les travaux ne sont pas terminés, mais le chantier avance, même le samedi, lentement mais sûrement.

En attendant, les barrières du train sont déjà très utiles, surtout par une journée bien ensoleillée. Les places pour étendre la lessive sont chères!

Finalement, nous avons quitté la voie vers un petit pont, qui était lui aussi en plein travaux avec de nombreux ouvriers. Et nous sommes allés manger une pizza bien méritée dans notre restaurant favori.