Ce matin, nous avons quitté la maison vers 10h, car nous étions attendus dès 11h à la résidence de Suisse pour fêter la Saint-Nicolas. Ce n’est pas tout près, donc on a compté large, enfin, c’est ce qu’on pensait. En sortant de notre rue, il y avait déjà un embouteillage… On a marché en direction d’un arrêt de taxi-be, on a dépassé 2 bus intéressants, mais les 2 étaient pleins. Sachant qu’il était déjà presque 10h30, on s’est tourné vers un taxi. Le taxi a passé par différentes petites routes de la vieille ville pour essayer de contourner les embouteillages. Il a partiellement réussi, mais nous sommes arrivés à la résidence Suisse juste avant midi…
Nous ne savions pas du tout à quoi nous attendre, y a-t-il beaucoup de Suisses à Tana et environ? Viennent-ils à ces invitations? Y a-t-il des enfants? On savait qu’il y aurait en tout cas l’ambassadeur. Mais en fait, il y avait bien plus que cela, il y avait beaucoup de familles, avec une ribambelle d’enfants de tous âges. Et un grand jardin avec de l’herbe pour jouer.
Pour l’apéro, viande séchée (Diane a été comblée!) et fromage, accompagné d’un jus et/ou d’un petit vin d’Aigle. Puis les enfants sont partis à la recherche de Saint-Nicolas qui était censé arriver par le lac. Mais malgré des tours de magie et des formules magiques, les enfants ont eu du mal à le trouver. Il est finalement apparu et a pu distribuer à tous les enfants un petit sac cadeau, avec entre autre un pain d’épices de la Migros! Et du chocolat Suisse!
On a fait connaissance avec plusieurs personnes, dans une ambiance très sympathique. Diane a pu se faire maquiller. Sylvain a partagé sa passion pour les trains. Et ce qui était intéressant, c’est que même s’il y avait plusieurs familles suisses-allemandes, la langue de communication était le français.






Vers 14h30, c’était déjà l’heure de rentrer, car les enfants ont les scouts à 15h30. À peine sortis de la résidence, on a trouvé un taxi-be qui allait dans la bonne direction et qui a été rapide, nettement moins d’embouteillages qu’à l’aller. J’ai laissé Nicolas et les enfants au centre ville pour se rendre aux scouts (respectivement à la chorale), et j’ai hésité si je rentrais direct à la maison ou si je faisais encore des achats.
La file pour prendre le taxi-be qui va chez nous étant de plus de 40 personnes, j’ai opté pour quelques achats, malgré l’orage qui s’approchait. Après avoir acheté un parapluie pour me protéger des premières gouttes, je me suis engouffrée dans un magasin pour éviter les trombes d’eaux. Mais une fois les achats faits, que faire? Attendre que ça se calme? Combien de temps? J’ai attendu 5 minutes et ça s’est un peu calmé, donc je suis repartie, sous mon parapluie.
En fait, je crois que c’était juste une mini-accalmie avant que ça reprenne de plus belle. Que faire, héler un taxi? Attendre un bus? Etant déjà détrempée en moins de 2 minutes (à part les cheveux, merci parapluie), les pieds aussi car les rues étaient déjà transformées en ruisseau, je me suis arrêtée quelques instants sous un des rares abri-bus de la capitale. Et là, je vois un Bus Class (les bus grand confort). Je me dis, s’il y a un bus qui a peut-être de la place, c’est celui-là. Le receveur me laisse monter, je suis le 7eme passager debout (alors que normalement, il n’y a que des places assises) et je paie le prix class (2,5x le prix des taxi-be normaux) pour ma place debout. Je ne fais pas la difficile, je suis à l’abri, dans un bus qui m’amène dans la bonne direction.
Malheureusement, je n’ai pas réussi à photographier ce que j’ai vu sur le retour, entre le fait que j’étais debout et la buée sur les vitres. Les véhicules avançaient au pas. Les routes étaient des rivières. À certains endroits, les piétons avaient de l’eau jusqu’à mi-mollet. Parfois des torrents, avec des cailloux (des bouts de route) qui se font emporter. Les stands de légumes avaient les pieds dans l’eau. A un endroit, un taxi était bloqué: avec l’eau, il a mal évalué la profondeur d’une flaque et visiblement, il ne pouvait plus repartir. J’ai vu un scootériste à pieds nus, au moins il ne mouillait pas ses chaussures.
Je suis finalement arrivée à destination, la pluie s’est un peu calmée.
Bon, je ne vais pas vous raconter tous les orages, vous allez vous lasser… mais j’espère pouvoir faire des photos une prochaine fois, si j’y arrive, car sous les trombes d’eau, c’est pas toujours la priorité!
