par Ce matin, le départ est prévu à 5h15, finalement ce sera 5h30. Cette fois, on traverse la ville en 20min et on prévoit même d’être en avance. A 7h50, nous sommes à 10km de l’école (nous avons donc déjà roulé 90km), le moteur s’arrête. Il surchauffe, de la fumée s’élève du capot. On inspecte le moteur, on attend un peu que ça refroidisse, on essaie. Rien à faire, ça ne démarre pas.
Au fil des personnes qui s’arrêtent, on essaie de trouver des solutions. Un homme est envoyé chercher de l’eau pour refroidir le moteur et une corde de remorquage. Le président synodal (rencontré la veille) passe par hasard en moto. Il demande par téléphone au pasteur de nous envoyer quelqu’un. Finalement, après une heure d’arrêt, le pasteur arrive avec une voiture et la corde est aussi là, on repart en remorquant la voiture, donc «mora mora». Après moins d’1km, le moteur redémarre. Heureusement, car 10km de remorquage, ça fait long.
Comme la veille, nous avons une heure de retard. Mais en plus, un souci pour le retour, car si la voiture ne peut pas être réparée, il faudra rentrer en taxi-brousse et donc prévoir plus de temps. A midi et demi, la partie théorique est terminée et on apprend que la voiture ne peut pas être réparée (une pièce doit être remplacée). Mais plutôt que de rentrer en taxi-brousse, une solution est finalement trouvée pour que quelqu’un nous ramène a Tana. On a donc le temps de visiter l’école et voir quels sont leurs projets. Ici les classes sont plus petites (17 élèves en 8ème, env. 10ans), les cours sont donnés en malagasy, mais les élèves ont l’air plus à l’aise en français (en tout cas ils osent répondre qu’ils comprennent).
Le voyage du retour se passe sans problème et vers 18h, nous sommes de retour à Tana.