juillet 10, 2025

Prière de Taizé

Nicolas et moi aimons beaucoup les prières de Taizé et c’est d’ailleurs grâce à elles que nous nous sommes rencontrés. À Genève, nous participions chaque mois à une prière de Taizé. Du coup, lorsque nous sommes arrivés à Tana, nous nous sommes posé la question s’il y avait une prière de Taizé dans la capitale. Pour cela, Nicolas a écrit à la communauté de Taizé, qui nous a donné le contact d’une malgache qui était venue plusieurs mois à Taizé et dont la paroisse envoie régulièrement des jeunes à Taizé.

Nous avons donc contacté Voahirana qui était contente de nous rencontrer et qui nous a mis en contact avec une française, qui avait organisé des prières de Taizé par le passé. De fil en aiguille, nous avons rencontré plusieurs personnes qui partageaient l’envie de refaire des moments de prière commune.

Nous avons proposé de faire chez nous, car nous sommes proches de la paroisse qui envoie des jeunes. Et nous avons fixé une première date, aujourd’hui. Nous avons préparé le temps de prière en se basant sur notre vécu à Genève Champel pendant de nombreuses années. Nous avons choisi les chants, choisi un texte biblique, cherché sa traduction en malagasy, trouvé un psaume et une prière d’intersession sur le site de Taizé.

Nous ne savions pas trop à quoi nous attendre, combien de personnes allaient venir? est-ce que nous avions assez de sièges? Seraient-ils à l’heure? Comment garer les voitures?

À 17h, une première personne a appelé, puis les gens sont arrivés rapidement, j’ai ouvert le portail à des inconnus qui venaient pour la prière, nous les avons accueillis chaleureusement. Nous étions une quinzaine. Des vazaha (blancs) et des malagasy, de différentes confessions et différents âges. On s’est installé, sur les canapés, par terre, sur des tabourets. Nous avons expliqué brièvement la proposition de déroulement et la prière a été lancée par un chant. Pour les lectures, la parole a été prise spontanément par les uns ou les autres.

Nous avons proposé un petit moment de partage autour du texte et la mayonnaise a tout de suite pris, beaucoup de personnes se sont exprimées, c’était très vivant. Nous avons spontanément prolongé la prière par d’autres chants de Taizé, connus ou moins connus. Et avant de se quitter, fixé la prochaine date en juin, car c’est décidé, c’était la première, mais pas la dernière!