Je crois qu’il faut que je me reconvertisse. Au lieu de tenir un blog, je devrais me mettre aux romans policiers. En ce moment, j’ai le décor et les ingrédients.
Pour le décor, Tana est recouverte de brume depuis plusieurs jours. Le matin, c’est parfois même un brouillard à couper au couteau. Mais ensuite, le temps reste grisaille. Un temps d’intrigue policière. Pourtant, la réalité est tout autre, c’est simplement qu’on atteint des sommets de pollution. Entre les feux de brousse (nous sommes à la fin de la saison sèche, il n’a pas plu depuis plusieurs mois), la pollution habituelle de la ville et la poussière, le taux de particules fine est de 23x la norme de l’OMS.
L’OMS appelle donc à prendre des mesures urgentes, pour préserver la santé des habitants. Mais ici, il n’y a pas de système de macarons pour les voitures trop polluantes, la circulation reste identique, aucune restriction. La seule mesure qui a, à ma connaissance, été prise, c’est la suppression des cours de gym en extérieur. Donc finalement, on ne s’attaque pas à la cause, mais on essaie juste d’atténuer un peu les effets sur les enfants… Et est-ce que cela protège vraiment les enfants? Ou est-ce que les empêcher de se dépenser n’a pas aussi des effets délétères sur leur santé?
Bon, après le décors, passons à l’intrigue. Et la, je reviens à mon mauvais feuilleton (pour ceux qui n’ont pas eu les premiers épisodes, je vous conseille de lire ceci et cela). Dans ce nouvel épisode, on apprend que le président du Sénat, celui qui a renoncé à prendre l’intérim de la présidence à cause de menaces de mort, vient d’être destitué de son poste par les membres du Sénat, arguant qu’on ne pouvait pas lui faire confiance, du fait du revirement de situation.
De son côté, le président du Sénat a demandé à la Haute Cour Constitutionnelle d’annuler sa lettre de renonciation et de pouvoir prendre l’intérim.
Il y a beaucoup de faits troublants dans cette histoire et difficile de savoir ce qui se passe vraiment dans les coulisses. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il y a un parti au pouvoir qui compte bien y rester et qu’il semble que pour cela, tous les coups soient permis.