par En Suisse, nos enfants ont toujours frequenté l’école publique, tout comme nous mêmes, car le système éducatif est de bonne qualité. Mais ici à Madagascar, il n’était pas vraiment possible que les enfants suivent leur scolarité dans le système public, principalement à cause des difficultés de langue, une bonne partie de l’enseignement est dispensé en Malagasy. Nous avons donc choisi une école primaire privée d’expression française, mais dans laquelle la majorité des élèves sont malagasy.
Lundi, nous avions rendez-vous à 9h pour les tests scolaires. On nous a annoncé des tests d’environ 1h, mais les enfants y ont finalement passé 2h30. Pendant ce temps, nous avons découvert les differents bureaux (secrétariat, caisse, économat, …), par lesquels il faut passer dans le bon ordre pour accomplir toutes les demarches que nous ne connaissions même pas. Nous avons posé plein de questions, qui paraissaient aller de soi pour nos interlocuteurs, mais pas pour nous.
Nous sommes ressortis avec une liste d’une page A4 de fournitures scolaires à acheter pour chaque enfant. Une quinzaine de cahiers, avec différents formats (PF ou GF), certains pour les travaux pratiques (TP), avec un nombre de pages different et surtout, une couverture de couleur différente. Nous sommes donc partis en chasse de tout ce materiel l’apres-midi même, dans un grand super-marché. Ce qui rassure, c’est que nous n’étions pas les seuls parents à galérer. Nous avons presque réussi à tout trouver, mais il n’y avait parfois pas les couleurs demandées, et ce n’était pas toujours la même marque de cahier (avec des différences du simple au triple pour le prix). Et nous avons encore des doutes sur certains éléments, nous ne sommes pas surs d’avoir trouvé le « cahier de liaison » ou la « pochette à élastique ».
On se rend compte de la chance qu’on a à Genève, de n’avoir à acheter que les affaires de sport, un tablier et des pantoufles…
On espère que pour la suite de l’année, ce sera un peu plus facile de comprendre le fonctionnement de l’école. 🙂