juillet 10, 2025

Élections au comité de la chorale


L’heure est venue pour moi d’écrire mon premier article dans ce blog ! J’abandonne donc temporairement mon poste de relecteur officiel 😉

Samedi dernier, j’ai assisté à l’AG (assemblée générale) de la chorale Arc-en-Ciel (la chorale de la paroisse internationale), dans laquelle je chante. Cette AG n’était guère différente de ce que j’aurais pu voir en Suisse, si ce n’est qu’elle a eu lieu dans l’église, et que le pasteur était présent.

On a parlé des activités et des festivités pour les 30 ans de la chorale. On a longuement débattu du montant des cotisations (qui n’avait pas changé depuis 15 ans, bien que le coût de la vie ait triplé). Bref, pas très différent qu’en Suisse.

Puis est venu le moment de l’élection au bureau (comité) de la chorale. Je me demandais comment cela allait se passer… Eh bien, je me serais cru à Berne, lors de l’élection du Conseil fédéral !!!

Premièrement, il y a eu une élection séparée pour chacun des postes : chef de choeur, président, vice-président, secrétaire, trésorier, et deux conseillers. (J’écris au masculin, mais en fait il y a un bon équilibre hommes/femmes, avec notamment une vice-présidente.)

Ensuite, pour chaque élection, les scrutateurs ont commencé par compter le nombre de votants (en distribuant à chacun un bulletin de vote), y compris les procurations. On était une quarantaine. Puis tous les bulletins remplis ont été récoltés dans une corbeille. Ils ont été comptés à voix haute, et on a vérifié que le nombre de bulletins correspondait au nombre de votants. Puis ils ont été lus un à un, à haute voix, tandis qu’une scrutatrice mettait des coches sur un grand tableau. À la fin, on vérifiait encore que le nombre total de coches correspondait au nombre de bulletins.

L’ensemble de ce processus, pour l’élection complète du bureau, a pris plus d’une heure… alors qu’en fait, un seul poste a opposé deux candidates, tous les autres auraient pu se contenter d’une élection tacite ! Mais j’ai senti un grand souci que l’élection soit sans tache, indiscutable, et respectant les règles – ce que je ne peux que saluer.

À ce propos, j’ai vu récemment une étude internationale sur le niveau de démocratie des différents pays (voir notamment ici) ; et j’ai été agréablement surpris de voir que Madagascar ne s’en sortait pas si mal (80ème sur 167, et 9ème parmi les pays d’Afrique/océan Indien). Pour une fois que Madagascar n’est pas en queue de classement dans une comparaison internationale, ça mérite d’être dit !

P.S. En novembre prochain devrait avoir lieu la prochaine élection présidentielle. Plusieurs personnes s’inquiètent à ce sujet. Espérons que Madagascar conservera son relativement bon classement !