par Je vous ai déjà raconté le fonctionnement des taxi-be, bus que nous empruntons quasi quotidiennement. Même si le confort est une notion relative, nous nous sommes accommodés du manque de place en longueur comme en largeur et en général, ça va pas trop mal.
Je dis en général, car hier, c’était vraiment limite. Dans le premier taxi-be, j’étais au milieu, sur un strapontin. Mon voisin a eu la gentillesse de me le mettre en place, et il a tout de suite dit en malagasy, un peu embêté: « tsisy coussin », c’est à dire, il n’y a pas le coussin. En fait, il n’y avait que le cadre en métal et un trou au milieu. Pratique comme chaise percée… mais niveau confort, c’était vraiment pas top. Je préfère encore les taxi-be qui n’ont pas de strapontin et dans lesquels ont met une petite planche entre les deux sièges.
Pour rentrer à la maison, nous devions changer et dans le deuxième taxi-be, un petit modèle, avec une banquette 2 places et un strapontin (où on se serre à 4), j’étais entre la banquette et le strapontin. D’habitude, ça va, mais là, il y avait un truc en métal qui dépassait, j’ai eu peur pour mon pantalon. Ça m’a rappelé quand mes parents et ma sœur étaient venus me voir au Burkina, nous avions pris un taxi, et le chauffeur avait encore accepté une dame en plus de nous 4, donc ma sœur s’était retrouvée sur mes genoux. En sortant du taxi, j’avais dit à mon père qu’il avait de la chance d’être devant et d’avoir de la place, il avait répondu qu’un ressort sortait du siège, il avait un trou à son pantalon…
Bref, dans ce taxi-be, en plus, le dossier du strapontin de devant ne tenait rien, donc dès que le monsieur s’appuyait dessus, le strapontin s’appuyait sur mon genou droit. J’étais contente de descendre 😉
Et du coup, aujourd’hui, lorsque nous sommes rentrés avec un taxi-be qui n’était pas plein, donc personne sur les strapontins et en plus avec des sièges particulièrement rembourrés, c’était le luxe!