par Samedi 7 janvier, 23h30, nous venons d’atterrir à Tana. Il fait 24°C. Changement de température par rapport à la Suisse (même si nous y avons eu particulièrement chaud pour la saison). Nous faisons la queue pour le contrôle de sécurité. On râle un peu avec la file « famille » qui n’avance pas plus vite que les autres et pour l’aspect un peu désordonné. En fait, ce n’est pas pire qu’à Paris… C’est juste que les enfants sont fatigués et nous aussi, mais au final, on passe.
Nous récupérons ensuite les bagages, on doit attendre un peu, heureusement, ils sont tous là, puis nous sortons. La personne qui devait nous chercher n’est pas là, sa voiture est en panne, il a envoyé un collègue, celui qui nous avait amenés à l’aller. Comme chaque fois, il y a pleins de porteurs dans tous les sens, pas toujours facile de comprendre ce qui se passe, mais nous commençons à être habitués. On arrive à la voiture, ce n’est pas la même qu’à l’aller, elle aussi est en panne, cette fois, c’est une VW Golf. Nous sommes 4 + le chauffeur, avec 6 valises et 5 sacs. Comment faire tout rentrer?
À ce moment, le coordinateur du programme arrive. Surprise! En fait, il n’est pas venu pour nous, mais pour amener des membres de sa famille qui habitent à l’étranger et repartent ce soir. Sa voiture est garée à côté de la nôtre, par hasard. On se souhaite bonne année et on discute quelques minutes.
Pendant ce temps, la voiture a été chargée. Le coffre reste entre-ouvert, avec 4 valises (2 grandes, 2 petites). Un siège est occupé par 2 valises (2 moyennes). Nicolas se place devant, avec 2 sacs, je me mets à l’arrière avec Diane sur les genoux, Sylvain est coincé à côté de moi avec son sac sur le dos et celui de Diane sur les genoux. Les enfants essaient tant bien que mal de s’endormir, mais ce n’est pas le super confort. De mon côté, je me demande si le coffre ne risque pas de s’ouvrir et qu’une valise se fasse la malle. Ou que le chauffeur freine brusquement et que la valise juste derrière Sylvain l’écrase. Il n’y a presque pas de trafic, c’est le milieu de la nuit, donc nous roulons assez vite, malgré la chaussée en mauvais état. Ça secoue bien. Quels changements par rapport à la Suisse.
Nous arrivons enfin, la maison est toujours là, dans le même état que nous l’avions laissée il y a 3 semaines. Il est 2h du matin, l’heure de dormir.