juillet 9, 2025

Atelier

Cette semaine, nous avons organisé un atelier pour commencer à élaborer les grandes lignes du futur programme. Nous avions bloqué 3 jours, de mercredi à vendredi, et invité plusieurs personnes pour nous soutenir dans cette démarche et avoir des idées supplémentaires.

En préparant l’atelier, il y avait beaucoup d’incertitudes. J’ai laissé le soin aux collègues d’inviter les personnes qu’ils jugeraient pertinentes, en donnant des pistes. Mais je ne connaissais pas ces personnes. Est-ce que les personnes invitées viendraient, seraient disponibles? Est-ce qu’elles participeraient et proposeraient des idées?

J’ai tout de même préparé des activités et tenté de structurer les 3 jours, pour arriver à un résultat à la fin. Le premier jour, nous devions travailler seulement en coordination, pour finaliser ensemble l’évaluation et finaliser les 2 jours, pour qu’ils puissent animer avec moi l’atelier, présenter eux-mêmes plusieurs points.

Lundi, j’apprends que la directrice nationale veut convoquer mes collègues « pour faire une évaluation entre malagasy » pendant le temps de notre atelier. Situation un peu incompréhensible et difficultés de communication. Finalement, nous n’avons pas pu commencer le mercredi matin comme prévu, mais seulement à 15h. Il a fallu faire le minimum, remodeler le programme et nous avons travaillé tard pour arriver à qqch de correct.

Jeudi, nos invités sont arrivés, en plus des personnes actives dans le programme (7 personnes), il y avait 6 personnes, des représentants d’autres programmes, du centre de formations des enseignants et de la direction nationale. Nous leur avons présenté notre évaluation et les échanges constructifs ont immédiatement commencé, un partage d’expériences riche et concret. C’était la première fois qu’il y avait un échange d’expériences entre ces différentes entités, qu’elles étaient toutes réunies ensemble, alors qu’elles œuvrent toutes pour l’éducation. Des envies de collaborations et de synergies sont nées et une volonté de collaborer davantage. Une première journée très réussie donc.

Vendredi, nous avons été rejoint par l’ensemble des membres de la direction nationale, nouvellement élus (la semaine dernière). Nous avons pu aborder les orientations stratégiques, la question de coûts et commencer à travailler par groupe sur le futur programme. Là encore, des échanges riches et des préoccupations partagées. La qualité de l’éducation a été placée au centre ainsi que la participation des bénéficiaires à travers des projets d’établissement, pour répondre au mieux aux besoins de chaque école.

Nous aurions encore pu travailler longtemps ensemble, mais nous avons dû nous arrêter à 13h, car la direction nationale devait se réunir l’après-midi. Mais malgré ce temps court, une dynamique a été lancée dont je suis très contente, car je pense qu’elle nous permettra d’élaborer un programme adapté aux besoins et porté par les responsables des écoles, ce qui est indispensable.