par Hier, nous avons inauguré l’école de Tsiatosika. J’avais visité cette école en octobre 2022, il y a 2 ans déjà, alors en partie en chantier et encore de nombreuses classes dans des bâtiments en falafas, les matériaux traditionnels. Quels changements de voir des beaux bâtiments!
Après 2h30 de route, nous sommes arrivés vers 10h. Nous avons commencé par un culte, en malagasy, de 2 heures. Ce que j’aime, dans ces moments, c’est de capter toutes les petites choses qui se passent, en dehors du discours de l’orateur ou de ce qui se passe sur scène.
Il y a ce petit garçon, d’environ 3-4 ans, qui met son doigt devant la bouche et fait « chut » à d’autres enfants qui parlent.
Il y a cette petite fille, peut-être 4-5 ans qui fait la même danses que les enseignants sur scène.
Il y a ce passereau, qui passe régulièrement par un trou au dessus de la chair pour aller nourrir ses petits qu’on ne voit pas, mais qu’on entend piailler.
Pendant ces 2 heures, les élèves patientent, car la plupart des choses qui sont dites ne sont pas à leur portée, on ne s’intéresse pas vraiment à eux.
Heureusement, le pasteur insiste dans sa prédication sur des choses simples et fait répéter le tout à l’assemblée.
Heureusement, lorsque la directrice nationale arrive, elle est la première à s’adresser seulement à eux. Pour leur demander de se taire, certes, mais elle les prend en compte dans ce moment, elle leur donne une place.
Après ce long culte, on se déplace à l’école où il y a les discours et le traditionnel coupage du ruban et on découvre aussi la plaque commémorative. On visite les classes où les élèves attendent sagement, l’une après l’autre, pas seulement le primaire, aussi le collègue et le lycée.
Puis enfin, c’est le moment du repas, et pour que la fête soit belle, des chants et des danses d’élèves et d’enseignants.