juillet 10, 2025

Pèlerinage

Dimanche, comme j’allais mieux, nous nous sommes rendus en ville. Nous avons pris un taxi-be. Après 4 arrêts, il a fallu changer, car un pneu était à plat. Ça nous a rappelé notre premier trajet en famille en taxi-be, où un pneu avait explosé. Nous avons eu peur de devoir attendre longtemps, mais très vite, nous avons trouvé un autre taxi-be, un petit. Les enfants se sont précipités pour avoir des places, pendant que je me suis mise à l’arrière. Lorsque Nicolas a voulu rentrer, il ne restait plus de « vraie » place, il s’est donc assis sur la banquette, dos au chauffeur, face aux enfants. Sur la banquette des enfants, il y avait en plus une famille de 6 personnes, les parents et leur 4 enfants, dont un nourrisson. Et à côté de Nicolas, le receveur, soit 10 personnes dans un espace prévu pour 3 (en Europe), 4 ici à Mada. Le receveur a eu pitié de Nicolas (même si ce n’était pas si cata que ça) et à l’arrêt suivant, il lui a réservé une place devant.

Arrive au terminus, nous avons fait une balade dans le centre ville. Nous sommes rarement allés sur l’avenue de l’Indépendance un dimanche, et comparé aux jours avant la fête nationale, c’était calme et presque désert. Nous avons passé devant la gare, qui a été rénovée, même si elle n’est plus utilisée. Puis devant la nouvelle gare, prévue pour le train urbain, qui ne circule pas encore. Ils attendent de pouvoir faire circuler les trains électriques…

Et enfin, nous sommes allés voir la gare des télécabines. Tout était à l’arrêt, car même si l’installation a été testée et inaugurée par le président lui-même et un certain nombre de personnalités la semaine dernière, la société d’exploitation n’a pas encore été validée. Donc il n’y a pas le personnel pour le faire fonctionner. Dommage! Il y a encore les palissades de chantier qui interdisent l’accès.

Pour finir, nous sommes allés manger au Bred Mafan’, à côté de l’hôtel Sakamanga où nous avions logé lors de notre premier voyage à Madagascar. Comme un petit pèlerinage à l’endroit que nous avons connu en premier. Nous y avons dégusté de délicieuses crêpes.

L’après-midi, nous avons profité d’un moment au parc d’Amojihatovo, les enfants ont profité des jeux, de grimper, courir, …. Nous avons été rejoint par Rado et sa famille, un ancien élève de Nicolas. Diane a bien joué avec les filles, c’était un beau dernier dimanche avant le retour.

Enfin, le soir, les premiers objets ont été emportés, il s’agit du violoncelle de Nicolas et du violon de Diane, que nous avons vendu à bas prix à un orchestre pour des jeunes de quartiers populaires.