Cette fois, nous avons commencé vraiment les adieux. Hier, nous avons eu la dernière séance avec les formateurs (la prochaine séance étant le 5 juillet, jour de notre départ, nous ne pourrons pas y aller…). Même si nous avons encore bien travaillé, il y a aussi eu un temps de remerciement de part et d’autre pour la collaboration fructueuse.

Aujourd’hui, nous avons eu notre dernière séance de coordination élargie, avec la directrice nationale. Même si notre travail n’est pas terminé, nous avons présenté le bilan du premier semestre et les perspectives pour la suite, le temps de voir le travail accompli ces derniers mois, mais aussi les défis que nos collègues vont poursuivre et que je pourrai accompagner, d’abord à distance, puis lors de mon retour en octobre-novembre.

Après cette séance, qui a eu lieu au centre ville, j’ai voulu rendre des livres à la bibliothèque, qui se trouve sur l’avenue de l’Indépendance, avenue principale de la ville. Mais cette rue est transformée en grande kermesse, car il y a la fête nationale demain (et les festivités commencent déjà le 25). Du coup, j’ai slalomé entre les grandes roues, les auto-tamponneuses, les stands divers, les jeux d’adresse, etc. ET aussi les voitures, qui circulent tout de même sur une file (au lieu de deux). Il faut dire que les stands occupent les parkings et les trottoirs et que les piétons sont donc obligés de se déplacer sur la route.
Arrivée à la bibliothèque, celle-ci était fermée. Zut, un détour pour rien. Je suis alors allée à l’arrêt de taxi-be le plus proche, une file monstre attendait, au moins 50 personnes. J’ai décidé de rentrer un bout à pied, pour espérer trouver plus facilement un taxi-be plus loin. Pour cela, j’ai traversé le marché d’Analakely. D’ordinaire, c’est un grand marché animé, mais aujourd’hui, il l’était encore davantage, les véhicules ne pouvaient plus du tout circuler tant il y avait de stand et de vendeurs ambulants. Et même les acheteurs avaient de la peine à avancer. J’ai surveillé mon sac et mes poches de près, n’étant pas très rassurée dans cette cohue.
J’ai heureusement pu en ressortir sans problème et atteindre enfin un arrêt de taxi-be. J’avais peu d’espoir de trouver de la place à cet arrêt, mais j’ai quand même regardé et j’ai eu la chance de voir un taxi-be presque vide. Probablement qu’il commençait son service. J’ai dû patienter 5 minutes pour qu’il se remplisse, puis j’ai pu rentrer à la maison. J’y suis arrivée peu de temps avant Nicolas, qui après avoir fait des courses, a pris un taxi pour rentrer, car les taxi-be étaient pleins.
Après ce début de journée bien rempli, nous avons continué par la soirée de la chorale dans laquelle Nicolas chante. C’était une soirée grillades, dans le jardin d’une choriste. En sortant de chez nous, la situation était catastrophique, même si nous étions à un horaire où normalement ça ne roule pas trop mal. Probablement que la plupart des gens se rendaient à des fêtes. Nous sommes donc allés à pied, environ 2km, c’était le plus rapide.
Et en chemin, ça nous a permis de voir un superbe arc-en-ciel. Nous avons fini le trajet avec une petite pluie fine, mais nous sommes heureusement arrivés avant la grosse pluie. Cet arc-en-ciel a aussi été un clin d’œil, car la chorale s’appelle « Arc-en-ciel ».


Cette soirée a été l’occasion pour moi de connaître davantage plusieurs choristes et leurs conjoint.e.s et pour Nicolas de faire les adieux à la chorale.